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En quelques mots

Nichée entre forêt et Loire, adossée à un coteau percé d’habitats troglodytiques, Langeais est un passage incontournable sur les bords de Loire. Cité historique, le Langeais d’autrefois a laissé son empreinte dans la pierre… Château du XVème siècle avec son pont-levis encore en état de marche, pont suspendu et églises romanes dévoilent un riche patrimoine architectural.
D’une superficie totale de 6 455 hectares, la forêt prédomine puisqu’elle occupe près de 4 200 hectares. Carrefour entre la Vallée des Rois et la route des vignobles, point de passage sur la Loire, Langeais est un véritable site touristique en Touraine.
Langeais constitue également un pôle économique majeur dans la région. Avec plus de 4 600 habitants, plus de 150 artisans, commerçants et industriels y développent leurs activités.

 

 

D’un point de vue historique

Langeais est l’une des plus anciennes villes de Touraine. En effet, à la fin de l’époque gallo-romaine, une bourgade appelée “Alingavia” existe déjà. St Martin y fonde au IVème siècle une première église. Foulques Nerra, le célèbre Faucon Noir, construit une forteresse (le donjon carré) autour de l’an mil.

En 1188, Richard Cœur de Lion, Roi d’Angleterre, Comte d’Anjou, s’empare de Langeais et y installe un gouverneur. En 1427, la guerre dite de Cent Ans fait rage. Les Anglais s’emparent du Château et se livrent à un véritable pillage de la contrée. Les habitants de Langeais et les possesseurs de fiefs du voisinage leur donnent 2 500 écus d’or afin qu’ils partent. Le Château est rasé, il n’en subsiste que le donjon carré.

À Langeais eut lieu, sur ordre de Louis XI, la première rédaction des coutumes en 1460. Louis XI fit construire le Château actuel en 1465. À peine terminé, il fut le théâtre d’un événement important pour la France : le mariage d’Anne de Bretagne et de Charles VIII le 6 décembre 1491, qui réunissait une des dernières provinces indépendantes au Royaume, la Bretagne, à la France. Langeais appartint ensuite à plusieurs familles, puis fut intégrée au duché  de Luynes jusqu’à la révolution. Le château passa dans les familles Moissant, puis Baron. Jacques Siegfried en devint propriétaire en 1886, le restaura et le meubla. 

Le Château de Langeais appartient aujourd’hui à l’Institut de France. La gestion commerciale du site est assurée par la SARL Kléber-Rossillon.

Briques et faïences

Les plateaux entourant Langeais sont recouverts d’argile senonienne (environ 60 millions d’années). Cette argile très plastique et réfractaire après cuisson a été utilisée dans la fabrication des briques à Langeais et au hameau de La Rouchouze.

Cette activité artisanale a été à l’origine de nombreuses manufactures dès la 1ère moitié du XIXème siècle. L’une d’elles, créée en 1839 par Charles de Boissimon, est très célèbre pour ses briques mais aussi pour ses semi-porcelaines fines appelées communément “faïences de Langeais” ou “Langeais”. Les plus connues sont blanches ou blanche/platine, décorées de grappes de raisin ou autres décors végétaux. On en trouve aussi des bleues, marrons, vertes (…)

 

La grotte de la Roche-Cotard

Peu connue des Langeaisiens, puisque située dans une propriété privée, clôturée de murs afin de la protéger, la grotte de la Roche-Cotard fait aujourd’hui l’objet d’un Projet Collectif International de Recherches, dans lequel interviennent une trentaine de chercheurs. Lesquels entendent comprendre comment cette grotte du Paléolithique moyen s’est formée, quels sont les hommes préhistoriques qui l’ont habitée, quelles traces de leur passage ils y ont laissées et comment la grotte a été fermée après leurs passages.

 

Découverte en 1846, au moment de la construction de la voie ferrée Tours-Angers, à mi-hauteur du versant rive droite de la vallée de la Loire, l’entrée de la grotte n’aura pas ouvert sur des fouilles avant 1912, les suivantes ayant attendu les années 70. Formée d’une série de salles reliées par des couloirs, sur une longueur d’une cinquantaine de mètres, cette grotte est connue pour son « masque moustérien »,
découvert en 1975 à 1,50 m de profondeur devant l’entrée de la grotte et daté de la période moustérienne, il y a 75 000 ans. Connu sous le nom de « masque de la Roche-Cotard», ce vestige de référence a été décrit par Jean-Claude Marquet, l’archéologue tourangeau responsable de la fouille programmée de 2008 à aujourd’hui : « Il est constitué d’un bloc de mauvais silex local dont la plupart des faces résultent de fracturation par le gel. Il possède un conduit naturel dans lequel une esquille d’os a été placée, débordant de manière égale de part et d’autre. Cette esquille semble bien avoir été bloquée à l’intérieur du passage grâce à deux petits graviers plats glissés en force entre l’esquille et le bloc. La surface qui montre l’esquille donne l’image d’une face (animale ?, humaine ?), conférant à cet objet un caractère symbolique. »

Deux autres cavités ont aussi été découvertes sur ce site, livrant silex, haches triangulaires, racloirs et couteaux, ainsi que des ossements. D’une part de grands mammifères éclatés et rongés par les hyènes, attestant d’une phase climatique tempérée, d’autre part de moyens et petits mammifères, marqueurs d’un épisode de climat très froid. Sur les parois, ont été découvertes des traces de griffures animales et des tracés digitaux humains. Ce site moustérien n’aurait été occupé que par un petit groupe d’hommes pendant une période relativement courte. En cours de classement Monument Historique, ce site d’exception, véritable Lascaux de l’époque paléolithique, n’a encore livré qu’une partie de ses secrets.

 

Le lieu n’est pas visitable mais les objets retrouvés lors des fouilles sont présentés au Musée du Grand-Pressigny, de même qu’une maquette du site.

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